Longmorn – 16 ans (# 49)
Nom : Longmorn – 16 ans
Type : Scotch single malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 48%
Site web : aucun
Prix : 97$
Disponibilité : SAQ #10999954
L’esthétisme de la présente bouteille et de son emballage sont parmi les plus soignés que j’ai vus à ce jour, et probablement l’un des plus « packaging » sous la barre des 100$. Le boîtier, qui n’est pas le traditionnel cylindre de carton, s’ouvre de façon non conventionnelle, un peu à la manière d’un coffre. Un aimant retient le couvercle bien fermé. Beaucoup d’information se retrouve sur ce boîtier, quoique c’est écrit un peu trop petit. La bouteille aussi est d’un certain “chic”, un simili cuir garnit la base de la bouteille et une petite bague métallique orne le goulot avec le logo “g” de Longmorn et l’inscription embossée « non-chill filtered » y apparait. Tout est soigné et bien présenté. Au look, une bouteille qui ferait certainement un beau cadeau de Noël pour le beau-père!
Ma dégustation :
Couleur : ambre pâle, reflets dorés, texture moyenne
Nez : fruits confits et conserve, menthol, malt
Goût : fruits, malt, épices
Finale : fruits confits, épices, fumée légère
La couleur est d’un bel ambre avec des reflets dorés. La texture semble assez sirupeuse, les jambes sont longues et fines et prennent un bon moment à redescendre dans le verre.
Au nez, c’est sucré et enivrant. On a droit à un vrai festival de fruits. Les pruneaux, les abricots et le zeste d’orange confits se mélangent à la pêche et la poire en conserve. Après avoir laissé le scotch respirer quelques instants, on peut percevoir à l’arrière-plan une odeur de menthol et une légère note de malt fumé.
En bouche, c’est sucré, fruité, malté et très sirupeux. En effet, dès l’entrée en bouche, les fruits confits et le malt que l’on retrouvait au nez dominent les saveurs. La texture du liquide est effectivement riche et sirupeuse et tapisse entièrement la bouche assez facilement. Un élan d’alcool passe par le nez et nous rappelle que ce scotch est à 48%! Avec cette chaleur d’alcool, arrivent en trombe les épices, lesquelles sont très dominantes et accompagnées des tanins du bois qui tapissent les joues et laissent une sensation un peu sèche.
En finale, lentement la douceur sucrée des fruits confits et du malt reviennent pour adoucir la sécheresse laissée par les épices et les tanins. D’une longueur et d’une complexité étonnante, la finale de ce scotch nous réserve plein de saveurs différentes. Tout au long de cette finale, les fruits confits, le malt et un goût léger de cuir (hé oui!) s’enchaînent les uns après les autres. Ensuite, les épices reviennent pour assécher de nouveau la bouche, nous forçant à reprendre une nouvelle gorgée. La légère odeur de fumée ressentie au nez tente de se faire une petite place dans cette finale, mais elle demeure discrète et timide à l’arrière-plan.
Vraiment, BRAVO! Selon moi, c’est un scotch vénérable! Tout semble y être et bien en équilibre. Les odeurs sont bien franches, les saveurs bien développées et expressives et une finale qui nous force à reprendre une nouvelle gorgée! Un Speysider que je recommande fortement. Petite tache, plusieurs critiques et blogueurs sur l’internet ont été déçus de ce Longmorn 16 ans car ce dernier remplaçait l’expression 15 ans, laquelle était apparemment magnifique et plus abordable. J’aimerais bien avoir la chance de goûter ce Longmorn 15 ans!
Et pour terminer, oui, ça ferait un très beau cadeau pour le beau-père, en autant qu’il aime le whisky!
Publié le 29 novembre 2012, dans Écosse, Dégustation Whisky, Longmorn, Speyside, et marqué 16 ans, Épices, Fruits confits, Longmorn, Québec, SAQ, scotch, single malt, Speyside, whisky. Mettre ce permalien en signet. 3 commentaires.
Le 15 a longtemps été mon speysider préféré contre lequel les autres était évalué. Je n’ai pas encore eu la chance de tester le 15, alors je ne suis pas en mesure de faire une comparaison directe.
Si tu as aimé, essaye le scapa. Pas qu’il soient identique, mais ayant les mêmes proprios et un package qui a été refait dans les dernières années les places dans une famille intéressante. Un peu comme Burn Stewart pour Bunna, Ledaig, Tobermory et Deanston ou Inver House avec AnCnoc et Old Pulteney.
Merci JF pour commentaires et suggestions…Le Scapa m’intrigue quelque peu, je vais mettre ça à ma liste !! J’ai un G&McP Ledaing 1993 à la maison qui est pas mal du tout !!
Ping : Arrivages SAQ 21 août 2014 | Freaky Whisky