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Dewar’s 18 ans (# 132)
Type : Blended scotch whisky
Région : Écosse
Taux d’alcool : 40%
Site web : www.dewars.com/dewars-18-year-old
Prix : 60$
Disponibilité : SAQ #12041774
Quatre différentes versions de blends sont disponibles chez Dewar’s. Le White Label, le 12 ans, le 18 ans et finalement le Signature qui contiendrait des scotchs très rares et âgés. Tout comme le Dewar’s 12 ans, Le 18 ans bénéficie d’une période supplémentaire de mariage en fût de chêne, que Dewar’s nomme le « Double-Aging ». Cette méthode permet aux whiskies qui composent le « blend » une période additionnelle passée en fûts de chêne afin de bien prendre le temps de s’amalgamer et de se stabiliser, et ce, afin de développer encore plus de saveurs et de complexité.
Je dois avouer que la présentation globale du produit est soignée et affiche le look d’un produit de luxe. Une belle boîte rectangle soignée avec fermoir aimanté, me rappelant un peu le Longmorn 16 ans.
Le contenant est bien magnifique et soigné, maintenant voyons si le contenu est à la hauteur de l’image projetée !
Ma dégustation :
Couleur : caramel brûlé, reflets orangés, mince
Nez : fruits rouges et pommes, vineux, caramel
Goût : fruits rouges, raisins Sunmaid, cuir
Finale : sucrée, caramel, tabac, boisée
Ce blend est d’une belle couleur ambre tirant un peu sur le caramel brûlé et offrant de beaux reflets orangés et légèrement rosés. Sa texture semble par contre un peu mince. En effet, les coulisses, quoi que très nombreuses, sont fines et se transforment en gouttelettes avant même d’avoir rejoint le fond du verre.
Au nez, ce sont des petits fruits rouges et des pommes fraîches qui ouvrent le bal. Par la suite quelques notes vineuses se joignent à un léger caramel au beurre.
En bouche, dès l’entrée, c’est l’attaque des petits fruits rouges juteux et des raisins secs « Sunmaid » macérant dans le vin rouge. Puis des notes de cuir et de feuilles de tabac prennent la relève. Par la suite, quelques notes d’épices et de bois font acte de présence. En début de finale, le caramel au beurre bien crémeux s’installe avec les notes boisées.
Au début, la finale est assez sucrée et onctueuse en bouche, le caramel au beurre, les fruits rouges et les notes de cuir dominent. Par la suite, plus elle s’étire, plus elle se transforme sur des notes un peu amères et la feuille de tabac et le boisé reviennent.
Assez intéressant et satisfaisant. Il est tout en finesse et avec une couche de complexité intéressante. Définitivement une coche (ou deux) au-dessus de son petit frère âgé de 12 ans. Avec ces 18 ans d’âge, la qualité de la présentation et bien sûr la qualité du produit en tant que tel, en font un scotch qui saura à coup sûr épater la galerie ainsi que plaire au néophyte désirant s’initier au vaste monde des Scotch whiskies.
Autres produits de Dewar’s :
Le Dewar’s Signature est disponible à la SAQ pour la modique somme de 225$
Le Dewar’sWhite Label est également disponible à la SAQ, dont une fiche de dégustation devrait suivre.
Monkey Shoulder – Batch 27 (# 130 )
Nom : Monkey Shoulder (batch #27)
Type : Blended malt scotch whisky (vatted)
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : www.monkeyshoulder.com
Prix : 29,95$ US
Disponibilité : un peu partout aux États-Unis
Le groupe William Grant & Sons a conçu le Monkey Shoulder en 2005, un Blended malt whisky (anciennement vatted malt), sa composition ne contient alors aucun whisky de grains. En effet, uniquement des singles malts du Speyside le composent, et pas n’importe lesquels, des malts provenant de Balvenie, de Glenfiddich et de la plus discrète Kininvie, qui est fermée depuis 2010 (je présume que maintenant ils utilisent des malts de leur super distillerie d’Alisa Bay ?). Une fois le vieillissement en ex-fûts de Bourbon terminé pour chacun, un mariage s’effectue dans un « marring tun » pour une période de trois à six mois. Ça promet !
Mais c’est quoi le « Monkey Shoulder » ? Pourquoi ce nom aussi étrange pour un scotch whisky ? Le « monkey shoulder » est une condition physique que les malteurs d’antan pouvaient développer après de longues heures à tourner l’orge manuellement dans le processus de séchage du grain. La douleur à l’épaule faisait en sorte que le bras pendouillait un peu à la manière des singes. Ce whisky est donc en l’honneur de tous ces hommes ayant connu cette condition. Aujourd’hui cette opération est effectuée majoritairement avec de la machinerie.
Ma dégustation :
Couleur : ambre-or, reflets rosés, sirupeux
Nez : délicate marmelade, miel, vanille
Goût : oranges et fruits confits, miel, tabac
Finale : longue, mielleuse, marmelade d’orange
Lorsqu’on prend le temps d’admirer ce scotch à la lumière, il offre une belle couleur valsant entre l’ambre et l’or, ses reflets légèrement rosés et ses nombreuses et fines jambes donnent l’impression d’un liquide luxuriant.
Au nez, c’est plutôt délicat et sucré. Une marmelade d’orange légèrement sucrée et acidulée se mélange à une touche mielleuse et céréalière. À l’arrière-plan, un toffee légèrement vanillé prend place.
En bouche, dès les premiers instants, ce sont les oranges et les fruits confits qui dominent. Par la suite, le miel et quelques notes d’épices prennent la relève. À l’arrière-plan, une légère vanille prend place avec des saveurs m’évoquant l’odeur de feuille de tabac.
La finale débute avec cette même saveur de tabac frais pour ensuite revenir tout doucement vers le miel et la marmelade d’orange légèrement amère. Elle s’étire de longs moments sur ces notes sucrées.
Le Monkey Shoulder, est-ce que ce serait le secret précieusement gardé par les amateurs de Balvenie et de Glenfiddich? En effet, le profil aromatique offert par l’amalgame de scotchs provenant de ces distilleries (surtout Balvenie selon moi) en fait une valeur sure, et à moins de 30$US la bouteille, « it’s a steal ! », mais chut ! Il faut par le dire trop fort !
À quand ce genre de beaux produits à la SAQ et, SVP, à un prix « compétitif ».
Kilchoman – Vintage 2006 Release (# 129)
Nom : Kilchoman – Vintage 2006 Release
Type : Scotch single malt
Région : Islay, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : kilchomandistillery.com
Prix : ?
Disponibilité : très limité
Ma « Kilchomanologie 101 » se termine avec le plutôt célèbre « Vintage 2006 ». Je dis « célèbre » car au moment de sa mise en vente, il créa tout un « hype » au sein des amateurs de scotch sur la planète. Il est maintenant bien difficile de trouver cet embouteillage. Il a bien sûr été distillé en 2006 et a passé 5 ans à maturer dans d’ex-fûts de Bourbon (dont 80% dans des fûts de premiers remplissages). C’est donc en 2011 que Kilchoman offrait aux amateurs de whiskies leur scotch le plus âgé à ce jour.
Arrêtons le bavardage et goûtons-y !
Ma dégustation :
Couleur : doré pâle, reflets d’or, très sirupeux
Nez : tourbe saline, citron, fruits cuits
Goût : épices, fruits mielleux, légère tourbe fumée
Finale : longue, tourbée, sucrée, épices, légèrement boisée
Lorsque regardé à la lumière, ce scotch est d’un doré pâle offrant des reflets miel doré. Côté texture, il est très sirupeux, les jambes sont nombreuses, fines et semblent figées sur les parois et finissent lentement par redescendent au fond du verre.
Au nez, la tourbe domine, on la sent même à quelques distances du verre. En s’approchant, la tourbe est saline, légèrement citronnée et fruitée. À l’arrière-plan, ce sont des fruits de vergers légèrement poêlés au beurre et épices.
Dès l’entrée en bouche c’est l’attaque des épices ! En effet, le girofle, la muscade et la cannelle font sentir leur présence sur la langue tout en étant accompagnés par une légère brûlure d’alcool. Puis, les fruits mielleux font tranquillement leur apparition au cœur de toutes ces épices. Quelques notes florales et de réglisse noire tentent de s’installer en début de finale. Tout au long, la fumée et la tourbe sont bien présentes mais tout en douceur.
La finale est longue, tourbée et sucrée. Le retour des épices et des fruits mielleux accompagnés d’une légère touche boisée apporte un sentiment de réconfort et de satisfaction à l’ensemble.
Avec ce Vintage 2006, on peut constater que quelques années supplémentaires de maturation dans des fûts de bonne qualité font une énorme différence pour adoucir et polir les « rough edges » que l’on retrouvait dans les versions un peu plus jeunes.
Kilchoman est définitivement en train de se tailler une place parmi les grandes distilleries, tant sur Islay que dans toute l’Écosse!
Bravo!
Kilchoman – Inaugural 100% Islay (# 128)
Nom : Kilchoman – Inaugural 100% Islay
Type : Scotch single malt
Région : Islay, Écosse
Taux d’alcool : 50%
Site web : kilchomandistillery.com
Prix : ?
Disponibilité : très limitée
Cette distillerie située sur la côte ouest d’Islay est capable d’offrir des scotchs « 100% Islay » ! En effet, pour cette version elle utilise les grains d’orge en provenance de sa propre ferme (Rockside Farm), qu’elle malte ensuite sur son propre plancher de maltage. À la fin du processus de maltage maison, le malt de Kilchoman est tourbé à environ 25 ppm. Elle utilise également du malt tourbé en provenance de la célèbre malterie de Port Ellen, également sur Islay. Le distillat produit est ensuite vieilli et embouteillé sur Islay.
Kilchoman n’est peut être pas auto-suffisante, mais c’est quand même bien de pouvoir produire une portion de ses matières premières et de pouvoir offrir un scotch qui est 100% fabriqué sur l’île d’Islay.
Ma dégustation :
Couleur : Jaune Chardonnay, reflets dorés pâles, sirupeux
Nez : tourbe saline et fumée délicate, huile de citron, floral
Goût : délicate tourbe, fumée de bois, citron et fruits blancs
Finale : tourbe sucrée, zeste d’agrumes, fumée de bois
La couleur jaune pâle de ce whisky me rappelle légèrement un Chardonnay. Les reflets sont d’un doré bien éclatant et scintillant. Après avoir fait tournoyer le précieux liquide dans mon verre, les nombreuses coulisses sur les rebords du verre sont fines et semblent bien figées en place.
Au nez, c’est bien Islay, les premiers parfums à prendre d’assaut les abords du verre sont ceux d’une tourbe légèrement maritime et fumée. Puis en s’approchant délicatement du verre, on peut noter quelques notes d’agrumes, avec une dominance d’huile et de zeste de citron. Il faut cependant faire attention à l’alcool qui pourrait surprendre celui qui n’est pas prudent. À l’arrière-plan, quelques parfums floraux réussissent à se frayer un chemin.
Dès l’entrée en bouche c’est la tourbe et la fumée qui nous accueillent avec une certaine délicatesse. En effet, la tourbe est douce et légèrement sucrée et la fumée rappelle un feu de bois de chêne dans la cheminée. Par la suite, c’est la réconfortante chaleur de l’alcool et des épices qui prennent la relève. Puis, quelques notes florales se mélangent aux poires, aux pommes « Granny » et à un zeste de citron. Un léger boisé est également perceptible sur la langue en début de finale.
La finale est bien longue et réconfortante. Une douce tourbe légèrement saline s’étire sur des notes de zeste d’agrumes. En effet, le zeste d’orange finit par dominer celui de citron. En s’étirant, la finale laisse place à des notes salines et maritimes ainsi que des notes de fumée de bois. Une très belle réussite !
Décidément Kilchoman continue à vraiment m’impressionner. Tel qu’indiqué sur la boite, il est assez difficile de s’imaginer que ce scotch est âgé de seulement 3 ans! Malgré son jeune âge, il a des caractéristiques assez complètes, voire même complexes !
J’ai vraiment hâte de goûter à un « Kilchoman 10 Years Old »!
Kilchoman – Spring 2011 Release (# 127)
Nom : Kilchoman – Spring 2011 Release
Type : Scotch single malt
Région : Islay, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : kilchomandistillery.com
Prix : ?
Disponibilité : très limitée
Je poursuis mon aventure Kilchomanesque avec le « Spring 2011 Release », une mignonnette d’un embouteillage en édition limitée, laquelle était présentée dans une petite boite d’échantillon contenant également deux autres mignonnettes : le « 100% Islay – Inaugural Release » et le « Vintage 2006 », dont les fiches vont évidemment suivre.
Lorsqu’une distillerie débute et commence à pouvoir embouteiller son précieux liquide, plusieurs lots sont mis sur le marché en « édition limitée » puisque les stocks de la distillerie ne sont pas encore assez volumineux pour offrir des embouteillages réguliers offrant une constance dans le produit final. Du même coup la distillerie fait des essais et travaille sur le perfectionnement de son « style ». On n’a qu’à penser à Arran Malt à ses débuts ! Il était plutôt difficile de suivre la mise en marché des différentes éditions !
Le « Spring 2011 Release » serait le 6e embouteillage officiel de Kilchoman. C’est un jeune assemblage composé de whisky ayant vieilli dans d’ex-fûts de Bourbon pendant trois ans (70%) et quatre ans (30%) pour ensuite avoir été marié et affiné pendant cinq semaines dans d’ex-fûts de sherry Oloroso.
Ma dégustation :
Couleur : Or pâle, reflets dorés
Nez : Tourbe, maritimes, fruits blancs frais
Goût : tourbe fumée, fruits tropicaux, épices légères
Finale : tourbe fumée, maritime
Ce jeune scotch nous offre une couleur d’or très pâle et les reflets sont scintillants et légèrement ambrés. Les jambes, quoique nombreuses, redescendent rapidement au fond du verre en formant de fines gouttelettes sur les parois.
Au nez, dès les premiers effluves c’est une tourbe prenante et envahissante qui ouvre le bal. Ensuite, l’iode et la boucane d’un feu de camp sur le bord de la mer viennent se mélanger à cette tourbe. Finalement, arrivent les fruits blancs frais, les poires, les pommes Granny Smith ainsi que les raisins verts.
En bouche c’est encore de la tourbe et de la boucane qui dominent l’ensemble. Après quelque temps, des saveurs de fruits tropicaux baignant dans un sirop qui aurait légèrement brûlé accompagnent quelques notes d’épices qui sont quand même discrètes. Quelque part à l’arrière-plan, des notes florales, voire un peu savonneuses, (la gomme savon du Machir Bay, mais moins prononcé) tentent de s’ouvrir mais sont rapidement étouffées par un retour de la tourbe fumée.
En début de finale, la fumée et la tourbe sont accompagnées par un salin maritime bien franc. Par la suite, on perçoit un léger retour du sirop sucré légèrement brûlé. La finale s’étire de longs moments sur des notes de tourbe sucrée et bien fumée, et ce, pour de longs moments.
Un peu plus sur les « rough edges » que le Machir Bay ! Il est jeune et fougueux et c’est fort probablement son jeune âge qui le rend aussi excité. C’est comme si tout était bien parti mais pas encore terminé, la tourbe et la fumée sont promptes et le bois (et le temps) n’a pas encore fini son œuvre…
Comme dit le proverbe: « Il faut bien que jeunesse se passe ! »
Kilchoman – Machir Bay 2012 (# 126)
Nom : Kilchoman – Machir Bay 2012
Type : Scotch single malt
Région : Islay, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : kilchomandistillery.com
Prix : 86$
Disponibilité : SAQ #11919979
La distillerie de Kilchoman est située sur la côte ouest d’Islay et débuta sa production en juin 2005. Une nouvelle distillerie sur la légendaire île d’Islay ? Hé oui, c’était la première fois depuis environ 125 longues années !
Kilchoman est aussi une ferme et un plan de maltage. Rockside Farm, voisine de la distillerie fournit une partie de l’orge nécessaire à la distillerie, lequel sera ensuite malté sur son propre plancher de maltage. Elle utilise également du malt tourbé en provenance de la célèbre malterie de Port Ellen.
Le premier tonneau de Kilchoman a été produit le 14 décembre 2005 et l’embouteillage de ses whiskies (âgés de 3 ans) a commencé en septembre 2009. La distillerie utilise principalement d’ex-fûts de Bourbon. Des fûts de sherry sont également utilisés pour certains embouteillages.
Le Machir Bay est le scotch d’expression principale de Kilchoman. Il a été lancé la première fois en 2012. Il est embouteillé une fois l’an. D’année en année il contiendra toujours une portion de scotch plus mature que la précédente, ce qui permettra aux amateurs d’étudier la progression du whisky. La version 2012 a été vieillie dans d’ex-fûts de Bourbon pendant une période variant entre 3 et 5 ans et affiné quelques semaines dans d’ex-fûts de Sherry.
Ma dégustation :
Couleur : Jaune paille, sirupeuse
Nez : Végétal, tourbe saline, sucré
Goût : Fumée, fruits, épices, gomme savon
Finale : Boucane, tourbe, boucane
La couleur de ce scotch d’Islay est d’un jaune paille avec des reflets tirant sur un doré pâle. La texture est relativement sirupeuse, les coulisses sont nombreuses, fines et minces puis redescendent lentement au fond du verre.
Au nez, c’est très végétal et tourbé. Au premier plan c’est une tourbe maritime et légèrement sucrée qui est accompagnée d’un peu de fruits verts frais et de feuillage. Après quelques instants, une fumée finit par former un écran assez dense et une fois bien installée, cette fumée est quasi impénétrable et dominante. Seul un petit sucré caramel-vanille parvient à se frayer un chemin.
Dès l’entrée en bouche, la tourbe légèrement sucrée et fumée est au rendez-vous. Elle se mélange par la suite à une salade de fruits sucrée au miel et épices. Puis, de légères notes céréalières se mélangent à la fameuse gomme au savon mauve. En s’ouvrant vers la finale, de légères notes salines se mêlent lentement à la boucane, laquelle finit par engloutir l’ensemble…
La finale, c’est de la boucane et de la tourbe qui perdurent, et perdurent et perdurent, et… bon OK on se calme ! Un léger caramel salé et légèrement brûlé est également présent en arrière-plan… Une finale mémorable!
Décidément Kilchoman frappe assez fort avec leur édition « d’entrée de gamme » Machir Bay ! Tourbe, fumée, fruits, épices… Bref un ensemble admirable, surtout pour un scotch relativement jeune. Vraiment une distillerie en plein essor et en constante évolution, je vais l’ajouter à ma liste de distilleries « chou chou » !
…et regardez ce qui s’en vient pour les trois prochaines fiches !
The Six Isles (# 122)
Type : Blended malts (anciennement « Vatted malts »)
Région : Les Îles, Écosse
Taux d’alcool : 43%
Site web : www.ianmacleod.com
Prix : environ 50$ au NB Liquor Store
Disponibilité : Ne semble plus disponible au NB Liquor Store
Le « 6 Isles » est préparé par Ian MacLeod Distillers et, comme son nom le laisse entrevoir, il est constitué d’un mélange de scotch single malts provenant des 6 Iles écossaises produisant du whisky : Islay, Jura, Skye, Mull, Orkney et Arran. Il est question d’un « Blended malts whisky » (anciennement « vatted malts »), il contient alors uniquement des singles malts, aucun whisky de grains n’entre dans sa composition. En plus, il est non filtré à froid et ne contient aucun caramel de coloration. Il est sans mention d’âge, mais après quelques recherches sur internet, ce serait des malts d’environ 8 à 10 ans.
Ma dégustation :
Couleur : jaune très pâle, texture sirupeuse
Nez : tourbe fumée, sucré, fruits, fleurs
Goût : très « Islay », fruits frais chocolat noir
Finale : miel, chocolat noir, boucane
Ce scotch est d’un jaune tellement pâle que si on est dans la pénombre d’une soirée feutrée et qu’on y jette un coup d’œil un peu trop rapide, on pourrait croire à un verre d’eau. Côté texture c’est par contre assez bien, les jambes, fines et bien allongées, tardent à redescendre au fond du verre.
Au nez, c’est la tourbe fumée et maritime d’Islay qui nous accueille, et ce, avec aplomb. Puis, quelques notes de bois et de noisette viennent chatouiller les narines (Ardbeg ?). Par la suite quelques parfums un peu sucrés de miel, de fruits frais et de fleurs viennent agrémenter le tout.
Dès l’entrée en bouche c’est l’assaut des saveurs d’Islay ! La tourbe, la fumée et les herbes salées dominent solidement. Par la suite, quelques notes un peu vertes et mentholées arrivent accompagnées d’une légère morsure d’alcool et d’épices passagères. Puis, on laisse la place à un choco-café bien noir. En début de finale, les fruits frais et le miel semblent vouloir faire acte de présence.
La finale est un peu sucrée avec quelques notes de miel, de fruits frais une petite amertume de chocolat noir à l’arrière-plan. Tout cela est par contre rapidement rabroué par une boucane de feu de camp et un sel marin qui persistent d’assez longs moments.
Un « vatted » assez intéressant et surprenant. J’aurais aimé par contre que le tout soit un peu plus équilibré et que l’on puisse ressentir davantage les saveurs des autres îles. Ici, c’est « Islay ! All the way ! »




