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Monkey Shoulder – Batch 27 (# 130 )
Nom : Monkey Shoulder (batch #27)
Type : Blended malt scotch whisky (vatted)
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : www.monkeyshoulder.com
Prix : 29,95$ US
Disponibilité : un peu partout aux États-Unis
Le groupe William Grant & Sons a conçu le Monkey Shoulder en 2005, un Blended malt whisky (anciennement vatted malt), sa composition ne contient alors aucun whisky de grains. En effet, uniquement des singles malts du Speyside le composent, et pas n’importe lesquels, des malts provenant de Balvenie, de Glenfiddich et de la plus discrète Kininvie, qui est fermée depuis 2010 (je présume que maintenant ils utilisent des malts de leur super distillerie d’Alisa Bay ?). Une fois le vieillissement en ex-fûts de Bourbon terminé pour chacun, un mariage s’effectue dans un « marring tun » pour une période de trois à six mois. Ça promet !
Mais c’est quoi le « Monkey Shoulder » ? Pourquoi ce nom aussi étrange pour un scotch whisky ? Le « monkey shoulder » est une condition physique que les malteurs d’antan pouvaient développer après de longues heures à tourner l’orge manuellement dans le processus de séchage du grain. La douleur à l’épaule faisait en sorte que le bras pendouillait un peu à la manière des singes. Ce whisky est donc en l’honneur de tous ces hommes ayant connu cette condition. Aujourd’hui cette opération est effectuée majoritairement avec de la machinerie.
Ma dégustation :
Couleur : ambre-or, reflets rosés, sirupeux
Nez : délicate marmelade, miel, vanille
Goût : oranges et fruits confits, miel, tabac
Finale : longue, mielleuse, marmelade d’orange
Lorsqu’on prend le temps d’admirer ce scotch à la lumière, il offre une belle couleur valsant entre l’ambre et l’or, ses reflets légèrement rosés et ses nombreuses et fines jambes donnent l’impression d’un liquide luxuriant.
Au nez, c’est plutôt délicat et sucré. Une marmelade d’orange légèrement sucrée et acidulée se mélange à une touche mielleuse et céréalière. À l’arrière-plan, un toffee légèrement vanillé prend place.
En bouche, dès les premiers instants, ce sont les oranges et les fruits confits qui dominent. Par la suite, le miel et quelques notes d’épices prennent la relève. À l’arrière-plan, une légère vanille prend place avec des saveurs m’évoquant l’odeur de feuille de tabac.
La finale débute avec cette même saveur de tabac frais pour ensuite revenir tout doucement vers le miel et la marmelade d’orange légèrement amère. Elle s’étire de longs moments sur ces notes sucrées.
Le Monkey Shoulder, est-ce que ce serait le secret précieusement gardé par les amateurs de Balvenie et de Glenfiddich? En effet, le profil aromatique offert par l’amalgame de scotchs provenant de ces distilleries (surtout Balvenie selon moi) en fait une valeur sure, et à moins de 30$US la bouteille, « it’s a steal ! », mais chut ! Il faut par le dire trop fort !
À quand ce genre de beaux produits à la SAQ et, SVP, à un prix « compétitif ».
The BenRiach – 10 ans Curiositas (# 99)
Nom : The BenRiach – 10 ans Curiositas
Type : Scotch Single Malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 46%
Site web : www.benriachdistillery.co.uk
Prix : 64$
Disponibilité : SAQ #10652547
La distillerie de BenRiach est située dans le cœur du « Speyside », région dans laquelle les scotchs tourbés sont quelque chose d’assez rares et inusités, voire même curieux. C’est sûrement pour ces raisons qu’il porte le nom de Curiositas ! Avec 10 ans d’âge et bien tourbé, est-ce qu’il ira «contrefaire» les caractéristiques des scotchs d’Islay? Est-ce qu’il sera tout de même capable de conserver celles du Speyside ? C’est ce que nous allons voir !
Ma dégustation:
Couleur : dorée très pâle, texture huileuse
Nez : tourbe grasse mais sucrée, petits fruits des champs, alcool
Goût : tourbe légèrement fumée, caramel brûlé, bois
Finale : longue, tourbée, chocolat/café amer, boisée
La couleur est d’un doré très pâle rappelant en effet certains scotchs d’Islay. Il se présente également avec une texture relativement huileuse et coulante. En effet, ses jambes sont nombreuses et redescendent lentement au fond du verre.
Au nez, c’est immédiatement la tourbe, mais subtilement fumée et pas vraiment médicinale, elle est plutôt sucrée. Par la suite de légers parfums de fruits des champs telles la framboise et la mûre prennent place. Wow ! Quel nez surprenant. Attention car la morsure d’alcool est bien présente au premier nez, elle semble diminuer après quelques instants.
En bouche, c’est tout aussi exquis et surprenant, la texture est huileuse et la tourbe est relativement puissante, franche et végétale, elle semble même être légèrement fumée. Par la suite un caramel brûlé, quelques saveurs de fruits des champs, des épices et des notes boisées font acte de présence. À la fin, un léger chocolat noir s’unit à la tourbe pour amorcer la finale.
La finale, tourbée, longue et persistante, développe en plus quelques notes de chocolat amer et de café espresso, lesquelles finissent par doucement tanguer vers des notes boisées et piquantes. Étonnamment, des notes salines semblent se développer dans l’allongement de la finale. Est-ce que je suis en train de me faire prendre au jeu et de m’imaginer déguster un scotch d’Islay ?
En deux mots, quel canon ! Vraiment surprenant et impressionnant. Pour le prix demandé, voici encore une bonne dose de “peat” pour une fraction du prix de plusieurs autres scotchs d’Islay. On pourrait facilement se faire prendre dans une dégustation à l’aveugle.
J’avais acheté ce BenRiach en même temps que le Ledaig 1993 présenté il y a quelques semaines et ce Curiositas aide grandement à panser la blessure laissée par ce Ledaig.
Cragganmore – 12 ans (# 74)
Nom : Cragganmore – 12 ans
Type : Scotch single malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool 40%
Site web : www.malts.com
Prix : 74,75$
Disponibilité : SAQ #00192732
Un Lundi soir bien tranquille, je suis en voyage pour le travail. Seul dans une chambre d’hôtel de Rimouski et bien sûr, rien de bon à la “ti-vi”. J’avais prévu le coup, car avant de partir j’ai glissé dans mes valises ce petit échantillon de 50 ml ainsi qu’un verre Glencairn. Pourquoi ne pas en profiter pour faire une petite dégustation !
Tout comme le Glen Elgin 12 ans dégusté plus tôt, le Cragganmore 12 ans fait partie de la gamme des « Classic Malts of Scotland » du géant Diageo.
Ma dégustation :
Couleur : miel doré et sirupeux
Nez : fruits, floral, céréales
Goût : miel, fruits, épices
Finale : fruitée, mielleuse, équilibrée
Ce single malt est visuellement réconfortant. En effet, il est vêtu d’un beau manteau de couleur miel doré, lequel est riche et somptueux. Il possède aussi une belle texture sirupeuse qui semble bien coller aux parois du verre.
Au nez, c’est plein de fruits et très floral. Des odeurs de pêche, de poire, de lilas et de miel se mélangent à celles des céréales sucrées. Une petite pointe d’alcool est perceptible à l’arrière-plan.
La bouche est franche et vive. Des saveurs de miel sucré accompagnent celles des fruits frais et des épices. À la toute fin, une légère touche de boisé fait acte de présence. Le tout semble bien intégré et balancé, et ce, à chacune des gorgées.
La finale, d’une longueur bien au-delà du raisonnable, est de plus, bien agréable et équilibrée. Tout en étant fruitée et mielleuse, un boisé légèrement épicé accompagne le tout. Une note de raisins secs dorés demeure en bouche un bon moment. Tout cela nous incite à vouloir en reprendre davantage.
Un bon scotch qui est bien équilibré et qui démontre de belles qualités. Selon moi, il mérite bien sa place parmi la gamme « Classic Malts of Scotland ». Il est plus qu’un « everyday drinker », c’est un bon scotch qui passe assez facilement et il nous incite à en redemander. J’en aurais justement bien pris un autre verre, mais mon échantillon est malheureusement terminé.
Glen Elgin – 12 ans (# 73)
Type : Scotch single malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 43%
Site web : www.malts.com
Prix : 68,75$
Disponibilité : SAQ #10332009
La distillerie de Glen Elgin offre uniquement une version 12 ans de son single malt. Cette distillerie a déjà offert dans le passé quelques éditions spéciales, la plus connue est une édition « cask strength » de 16 ans d’âge qui aurait apparemment été embouteillée en 2007 dont seulement 9 954 exemplaires furent embouteillés, cette édition serait d’ailleurs très prisée des collectionneurs. Une des raisons pour laquelle le Glen Elgin est offert uniquement en édition 12 ans c’est que la majorité des stocks de la distillerie est utilisée dans différents « blends » pour le géant Diageo, plus particulièrement le fameux White Horse, lequel ne semble malheureusement pas disponible au Canada.
Aussi, le Glen Elgin 12 ans fait partie de la notable gamme « Classic Malts of Scotland », laquelle est composée de 10 autres scotchs, soit : Cragganmore 12 ans, Knockando 12 ans, Dalwhinnie 15 ans, Royal Lochnagar 12 ans, Clynelish 14 ans, Oban 14 ans, Lagavulin 16 ans, Caol Ila 12 ans, Talisker 10 ans et finalement Glenkinchie 10 ans. Ils ont tous été choisis pour leur personnalité et leur qualité représentatives du style de chacune des régions d’Écosse.
Ma dégustation :
Couleur : jaune doré pâle, assez sirupeux
Nez : pomme jaune, poire, miel
Goût : fruits, miel, alcool
Finale : longue, fruitée et mielleuse
La couleur de ce single malt est d’un jaune doré pâle offrant des reflets d’or, elle peut ressembler à la couleur d’un Pineau des Charentes. La texture apparaît assez sirupeuse, les jambes sur les rebords du verre sont longues, minces et élégantes. Elles tardent à redescendre au fond du verre.
Au-dessus du verre, c’est délicat et sucré. Au premier plan ce sont des odeurs de pomme jaune et de poire pas encore assez mûres qui se mélangent à un sucré légèrement mielleux. Après quelques instants, de légers parfums d’agrumes et de fleurs apparaissent à l’arrière-plan.
En bouche, c’est immédiatement un goût fruité et sucré qui se manifeste. Les mêmes saveurs de fruits frais au miel sont bien présentes et sont accompagnées d’une petite saveur céréalière. Une légère brûlure d’alcool est perceptible sur la langue et les joues, ce qui est assez surprenant dans un whisky à 43% d’alcool. Les notes fruitées et mielleuses demeurent en bouche un bon moment. Un léger zeste d’orange apparaît après quelques instants.
La finale est tout de même de bonne longueur et demeure fruitée et sucrée, le mielleux finit par prendre le dessus. La sensation de la brûlure d’alcool demeure également un certain temps en bouche.
Un scotch un peu « passe partout » et parfait pour l’apéro, il descend bien et c’est parfait ainsi. Bien sûr, il ne casse pas la baraque et ne reforgera pas les fondements du monde des single malts, mais il ne sera pas non plus choquant ou dérangeant pour le néophyte ou le débutant.
Il ne faut pas toujours faire une dégustation analytique, à l’occasion c’est bon de juste « prendre un bon p’tit scotch » et celui-ci fera amplement l’affaire.
Longmorn – 16 ans (# 49)

Nom : Longmorn – 16 ans
Type : Scotch single malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 48%
Site web : aucun
Prix : 97$
Disponibilité : SAQ #10999954
L’esthétisme de la présente bouteille et de son emballage sont parmi les plus soignés que j’ai vus à ce jour, et probablement l’un des plus « packaging » sous la barre des 100$. Le boîtier, qui n’est pas le traditionnel cylindre de carton, s’ouvre de façon non conventionnelle, un peu à la manière d’un coffre. Un aimant retient le couvercle bien fermé. Beaucoup d’information se retrouve sur ce boîtier, quoique c’est écrit un peu trop petit. La bouteille aussi est d’un certain “chic”, un simili cuir garnit la base de la bouteille et une petite bague métallique orne le goulot avec le logo “g” de Longmorn et l’inscription embossée « non-chill filtered » y apparait. Tout est soigné et bien présenté. Au look, une bouteille qui ferait certainement un beau cadeau de Noël pour le beau-père!
Ma dégustation :
Couleur : ambre pâle, reflets dorés, texture moyenne
Nez : fruits confits et conserve, menthol, malt
Goût : fruits, malt, épices
Finale : fruits confits, épices, fumée légère
La couleur est d’un bel ambre avec des reflets dorés. La texture semble assez sirupeuse, les jambes sont longues et fines et prennent un bon moment à redescendre dans le verre.
Au nez, c’est sucré et enivrant. On a droit à un vrai festival de fruits. Les pruneaux, les abricots et le zeste d’orange confits se mélangent à la pêche et la poire en conserve. Après avoir laissé le scotch respirer quelques instants, on peut percevoir à l’arrière-plan une odeur de menthol et une légère note de malt fumé.
En bouche, c’est sucré, fruité, malté et très sirupeux. En effet, dès l’entrée en bouche, les fruits confits et le malt que l’on retrouvait au nez dominent les saveurs. La texture du liquide est effectivement riche et sirupeuse et tapisse entièrement la bouche assez facilement. Un élan d’alcool passe par le nez et nous rappelle que ce scotch est à 48%! Avec cette chaleur d’alcool, arrivent en trombe les épices, lesquelles sont très dominantes et accompagnées des tanins du bois qui tapissent les joues et laissent une sensation un peu sèche.
En finale, lentement la douceur sucrée des fruits confits et du malt reviennent pour adoucir la sécheresse laissée par les épices et les tanins. D’une longueur et d’une complexité étonnante, la finale de ce scotch nous réserve plein de saveurs différentes. Tout au long de cette finale, les fruits confits, le malt et un goût léger de cuir (hé oui!) s’enchaînent les uns après les autres. Ensuite, les épices reviennent pour assécher de nouveau la bouche, nous forçant à reprendre une nouvelle gorgée. La légère odeur de fumée ressentie au nez tente de se faire une petite place dans cette finale, mais elle demeure discrète et timide à l’arrière-plan.
Vraiment, BRAVO! Selon moi, c’est un scotch vénérable! Tout semble y être et bien en équilibre. Les odeurs sont bien franches, les saveurs bien développées et expressives et une finale qui nous force à reprendre une nouvelle gorgée! Un Speysider que je recommande fortement. Petite tache, plusieurs critiques et blogueurs sur l’internet ont été déçus de ce Longmorn 16 ans car ce dernier remplaçait l’expression 15 ans, laquelle était apparemment magnifique et plus abordable. J’aimerais bien avoir la chance de goûter ce Longmorn 15 ans!
Et pour terminer, oui, ça ferait un très beau cadeau pour le beau-père, en autant qu’il aime le whisky!
The Glenrothes – Select Reserve (#38)
Nom : The Glenrothes – Select Reserve
Type : Scotch single malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 40%
Site web : www.theglenrothes.com
Prix : 60,50$
Disponibilité : SAQ 10769201
La distillerie The Glenrothes est située en plein cœur de la région du Speyside, tout près des distilleries bien connues de Macallan et Aberlour. Saviez-vous que cette région compte plus de 50% des distilleries de l’Écosse entière! La distillerie Glenrothes fut construite en 1878 par James Stuart & Co., qui à l’époque dirigeait également la distillerie Macallan. La particularité de Glenrothes est que plutôt que d’offrir comme la majorité des distilleries des scotchs avec mention d’âge (10 ans, 16 ans, etc.), elle a opté pour un système millésimé, comme par exemple le Glenrothes Vintage 1998, le 1995 ou le 1991.
Petite exception pour le Select Reserve que je vous présente aujourd’hui. Le « Malt Master » de la distillerie, John Ramsey, a plutôt fait une sélection de ses meilleures barriques pour ensuite en faire un assemblage représentatif des différents attributs de la distillerie, et ce, en gardant les mêmes standards de qualité.
Ma dégustation :
Couleur : dorée riche, texture assez légère
Nez : fruits, champêtre (?), céréales
Goût : fruits en conserve, raisins « Sunmaid », épices
Finale : maltée, sucrée, fruitée, vanille
La couleur est d’un beau doré riche avec des reflets bien reluisant à la lumière. Côté texture, le liquide semble assez léger, les jambes sur le verre sont nombreuses mais étroites et redescendent plutôt lentement. Aucune gouttelette ne se forme sur les rebords du verre, le liquide redescend complètement, ce qui démontre malgré tout une certaine texture.
Au nez, c’est timide, mais varié. Des parfums de fruits tels les agrumes, les raisins secs et la banane légèrement verte se mélangent à des parfums floraux et d’herbes sèches. Le tout est accompagné d’un léger sucre d’orge et de céréales.
L’entrée en bouche est très douce et agréable, le scotch est léger et frais. Le goût des petits raisins secs « Sunmaid » est au premier plan et bien marquant. C’est accompagné par les saveurs des fruits en conserve (pèches et poires), lesquelles sont également bien présentes. Par la suite viennent les épices du bois accompagnées d’un petit pimenté qui pique légèrement la langue. Une certaine astringence légèrement citronnée apparaît en début de finale.
La finale est douce et assez longue, bien maltée, sucrée et fruitée. Les saveurs reviennent encore et sont marquées par le retour du sucre d’orge, qui cette fois semble un peu plus caramélisé. Plus cette finale s’allonge, plus la vanille tente de ressortir.
Un scotch agréable, léger, frais et bien fruité. Lors de chaleurs accablantes, comme au Québec cet été, ou à la fin d’un copieux repas, ce whisky fera belle figure afin d’apporter un peu de fraîcheur et de légèreté. Bien hâte d’avoir la chance d’essayer un autre produit de cette distillerie. En terminant, petite mise en garde aux amateurs de tourbe, de fumée et de robustesse, soyez avertis qu’ici on est dans la dentelle et la finesse.
The Balvenie – 14 ans Caribbean Cask (# 16)
Nom : The Balvenie – 14 ans Caribbean Cask
Type : Single Malt
Région : Speyside, Écosse
Taux d’alcool : 43%
Site web : http://www.thebalvenie.com
Prix : 119$ (payé 59$US)
Disponibilité : SAQ #11909965
Située dans le Speyside, près de la ville de Dufftown, la distillerie Balvenie fut construite en 1892 par William Grant. De nos jours, la compagnie William Grant & Sons est toujours propriétaire de la distillerie Balvenie ainsi que de la très populaire distillerie Glenfiddich.
Balvenie serait la seule distillerie qui cultive toujours son orge, laquelle est maltée sur ses propres planchers de maltage traditionnel (traditional floor maltings), emploie ses propres artisans du cuivre (coppersmith) pour l’entretien de ses alambics et ses propres « coopers » pour entretenir, réparer, remplir et sceller ses tonneaux. De cette façon Balvenie assure un contrôle de qualité du début à la fin.
Ma dégustation:
Couleur : ambrée
Nez : sucré, mielleux, cassonade, odeurs plutôt subtiles
Goût : douce vanille, sucre d’orge, épices, rhum très présent
Finale : légère amertume, sucrée du rhum
Le nez est assez subtil, les odeurs semblent un peu timides, même après 15-20 minutes à s’ouvrir dans le verre. On perçoit les subtilités d’un sucré un peu mielleux et une légère odeur de cassonade. Ensuite c’est un mélange d’épices, de cannelle et un petit avant goût du rhum en arrière plan.
En bouche, ça se replace. Une douceur vanillée accompagne agréablement un goût de sucre d’orge légèrement caramélisé (toasted). Ensuite, c’est la cannelle avec une pointe d’épices. Les saveurs légères et agréables du rhum suivent et elles viennent ajouter une belle touche spéciale. En préparation de la finale, un léger picotement se fait ressentir sur la langue et les joues.
La finale est légèrement amère et le rhum prend cette fois plus de place. Par contre elle me semble un peu courte pour un 14 ans. Le léger sucré du rhum quant à lui perdure un peu plus longtemps.
Finalement, les saveurs en bouche font vite oublier les faiblesses ressenties au nez. Les saveurs apportées par le rhum s’unissent à merveille avec ce scotch. Le Balvenie Caribbean Cask est très différent du BenRiach Arumaticus Fumosus dégusté plus tôt, lequel est également un « rum finish ». En comparaison, le Balvenie est plus accessible, plus léger, tout en douceur et les saveurs du rhum semblent mieux intégrées et plus appropriées avec le Balvenie que le BerRiach. Encore un très bon scotch, avec une petite touche spéciale très appréciée!




